Bien qu’elle exige des investissements coûteux, la réglementation européenne – dont le RGPD – est perçue comme un avantage concurrentiel par 70% des responsables informatiques de PME françaises, allemandes, belges et néerlandaises. Ce constat, issu d’une étude menée par l’éditeur Harfanglab, tranche avec le discours actuel qui accuse cette spécificité européenne de nuire à la compétitivité des acteurs du marché intérieur.
Quelques jours après la publication du rapport de Mario Draghi sur la compétitivité en Europe, cette nouvelle étude offre une approche bien plus positive des réglementations européennes, tel que le Règlement général sur la protection des données (RGPD). Dans le cadre d’une étude commandée par l’éditeur d’un EDR Harfanglab, 750 responsables informatiques de PME françaises (300), allemandes (300), belges (100) et néerlandais (50) ont été interrogés. L’objectif : mesurer leur perception de la menace et leur niveau de cyber-résilience face à la menace cyber.
L’Europe devenue “un modèle mondial”
Avec l’accumulation des législations européennes actuelles et futures (NIS 2 et DORA), on pourrait s’attendre à ce que les PME européennes voient “ces nouvelles exigences de conformité en cybersécurité d’un mauvais oeil“, écrit l’étude. Pourtant, 70% des responsables informatiques interrogés estiment que la réglementation européenne en cybersécurité et en protection des données offre aux PME un avantage concurrentiel sur le marché mondial. A ce titre, ils sont 69% à juger que l’Europe est devenue “un modèle mondial” en matière de réglementation de la cybersécurité et de protection des données.